• Chapitre 5

     

     

    Nous sommes arrivés dans la chambre d’hôtel, Matthew Josh suivit par son ami en costar-cravate qui se nomme Adrien. Celui-ci tenait dans chacune de ces mains une bouteille d’alcool, Matthew Josh voulait passer sa nuit avec son meilleur ami.

    La nuit précédente je n’avais dormis que quelques heures, et cette nuit je ferais une nuit blanche. Je m’assoie dans l’ombre d’un coin de la chambre. On m’avait prêté une ample veste si bien qu’on ne voyait que le bout de mes doigts. Tandis que les deux amis discutent du concert, je mets ma tête sur mes genoux.

    Je suis perturbée, que faire ? Ma mission est de protéger Matthew Josh mais si j’étais un danger pour lui alors il fallait réellement que je m’éloigne de lui. Je devais prendre une décision rapidement. Les deux garçons qui parlait avec animation m’ignoré et cela me convenait parfaitement. Je pouvais ainsi réfléchir à une décision. Cependant si je me désister de ma première mission j’aurais beaucoup de mal à passer dans les rangs des Auxiliaires plus tard.

    Durant mon enfance on m’avait toujours fait répéter les trois règles des Auxiliaires. On devait répéter ces trois règles avant chaque repas et avant de se coucher. Si bien que je les connaissais par cœur. Un, la mission est au-dessus de tout. Deux, la mission doit être notre but jusqu’à la mort. Trois, ne jamais se détourner de la mission. Etre un Auxiliaire a toujours été un rêve pour moi. Protéger les gens, les  rendre heureux c’est ce que je veux réaliser durant ma vie. Voilà pourquoi être une Auxiliaire me convint parfaitement.

    Soudain je lève la tête malgré que mes mouvements soit ralentis par la fatigue, mon sixième sens me prévient d’un danger imminent. Soudain les paroles de Matthew Josh me reviennent en tête : elle est si paranoïaque ! Le dernier mot résonne dans ma tête comme un écho dans les montagnes. Si bien que mon esprit replonge dans mes pensées.

    La porte s’ouvre si soudainement que les gonds qui la retiennent semble se détacher du mur. L’homme qui si tient est le chauffeur du retour du concert. Il brandit vers les deux garçons qui ce taquinaient, deux pistolets (un dans chaque mains). Je le regarde, mes muscles ce contracte et je me lève. Je ne pense pas qu’il m’ai vu.

    -        -  Matt tu va venir avec ton ami juste devant moi, dit l’homme en fermant la porte d’un coup de pied.

    Matthew Josh ne bouge pas il est paralysé et me lance un regard. Quel idiot ! Le chauffeur me remarque enfin et pointe un de ces pistolets vers moi et me demande de rejoindre les garçons. Je m’exécute en réfléchissant rapidement à un plan. Mais comment ai-je fais pour ne pas l’entendre arriver ? J’étais tellement plonger dans mes pensées que je ne l’ai même pas remarqué !

    -        - Vous ne me ferez rien. Répondit Matthew Josh d’un ton arrogant.

    -        -  A oui est pourquoi ça ? Demanda le chauffeur.

    -        -  Cette fille va vous tuer et me protéger, répondit le garçon comme si c’était une évidence.

    L’homme approche et pointant toujours un fusil vers les deux garçons m’attrape par le bras. La fatigue ralentis tellement mes mouvements que je n’ai pas le temps de l’esquiver. J’attrape mon couteau dans ma botte mais le chauffeur m’en dissuade.

    -       - Si tu tentes de te défendre je vais tirer sur Matthew tu entends ? Je te ton arme dans le coin là-bas.

    Je le fusille du regard et fait ce qu’il me demande. Il a toujours sa main qui me serre le bras je fais une grimace de douleur le chauffeur souris et me jette à terre. Je ne crie pas je pousse juste un petit gémissement en tombant sur les fesses. Matthew Josh qui à tenter de m’attraper lorsque son ennemi m’a tirer ma griffé le bras. Rien de très grave, je n’ai pas de sang qui coule mais sa picote.

    Le faux-chauffeur pointe son arme vers moi.

    -        -  Matthew je vais tuer cette fille ainsi elle ne me gênera pas pour après.

    Adrien est figé il regarde fixement les armes, on voit une peur réel dans ces yeux, Matthew Josh n’est pas beaucoup plus digne il demande d’une voix tremblante :

    -        -  Que voulez-vous ?

    -        -  Ta vie, répondit le faux chauffeur. Je veux ta vie et je veux la fille.

    Tandis que les deux hommes s’échange ce discours je me rapproche de l’intrus petit à petit. Puis dès que je suis assez près je prends sa cheville entre mes pieds et le fait bousculer en arrière. Sous la surprise il tire dans le plafond. Puis je saute sur lui et bloque ces bras temporairement avec mes genoux. Il lâche un de ces pistolets que je me presse aussitôt d’envoyer dans la direction des garçons. Durant cette courte période de relâchement il me retourne et monte sur moi. C’est à son tour de me bloquer.

    -       -  Si tu ne veux pas que je tue cette fille alors rends-moi mon arme ! Cria-t-il à Adrien qui avait été assez rapide pour brandir l’arme devant lui malgré ces tremblements.

    -         -  TUE-LE ! Je m’écris. Tue-le !

    L’homme horrifié crie aussi les instructions de con coter pour qu’Adrien cède à son chantage. Soudain avec sa main valide il arrête mes hurlements en m’étranglant. Tandis que la porte s’ouvre et qu’un paquet de garde débarque dans la chambre pour le cerner il se relève et tient toujours dans sa main mon coup. L’air me manque rapidement je tente de respirer mais tandis qu’il se dirige vers la fenêtre pour fuir il resserre toujours sa pression autour de mon cou.

    Ma vision commence à se brouiller, je vois des taches blanche et noir qui m’empêchent de voir correctement. L’oxygène devient ma priorité, je n’en ai que par très courtes bouffer.  Je sens le pistolet sur ma tente et le chauffeur qui crie à tue-tête. Depuis combien de temps n’ai-je pas eu d’air ? Les actions me semblent être effectuer au ralentis un mal de tête atroce me prends puis soudain je sens que la pression sur mon cou disparait.

    Je ne sais pas trop ce qui s’est passé mais dès que j’ai assez d’air pour avoir la force de me lever, je brandis mes poings devant moi. Bien que des taches blanches entravent toujours ma vision. Soudain je sens quelqu’un me serrer dans ces bras je ne sais pas qui c’est. J’ai l’impression cependant de sentir le parfum de Matthew.

    -         - Ne ferme pas les yeux !

    Cette voix grave me semble lointaine puis doucement je sombre dans l’inconscience.


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